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Jour à genoux, Nuit debout

A genoux devant l'argent, j'ai vu ma planète décimée.

Terres saccagées, peuples pillés, les tsunamis et la guerre ont fini de les chasser.

Ses victimes apatrides repoussées de nos frontières vers cette tyrannie avidement léguée.

Forcés de quitter le pays qui les a vu naître.

 

A genoux devant l'argent, j'ai vu une femme voilée, un enfant armé, un homme emmuré.

C'est par idéologie, que leur pays les ravage. Broyés dans l'indifférence internationale,

Alors que leurs bourreaux, invités dans nos palais occidentaux, ne créent pas le scandale.

La géopolitique paie plus que la vie.

 

La nature, nos peuples, nos mères, nos enfants sont à genoux.

Et nous, et moi, à côté de leurs assassins, nous tenons debout.

Notre monde libre est bâti sur le dos de ceux qu'ils ont mis à genoux.

Terrifié par ce sort, j'écrase et ferme les yeux pour rester debout.

 

Marche sur leur dos, tu iras haut.

 

A genoux devant l'argent, j'ai vu la religion brandir une nouvelle patrie comme arme de destruction.

2000 ans de barbarie assouvie, grâce à des Dieux expiateurs, qui légitiment les cœurs haineux.

Encouragés par ces autres, trop empressés de profiter de la terreur pour diviser au sein de leur nation.

 

A genoux devant l'argent, j'ai vu nos médias relayer ces idées primaires qui nous entre-déchirent.

Elus comme voix du peuple, ils murmurent des vérités couvertes par le brouhaha incessant d'un lucratif voyeurisme.

Jalousie, haine, envie, mitraillées sur notre voisin. Ecran de fumée totale, pour préserver les intérêts discrets des plus forts.

Diviser pour mieux exploiter.

 

 

Société, tu adules et récompenses ceux qui détruisent pour être debout,

Blâmes et dénigres ces humbles qui traînent leurs valeurs à genoux.

Lève-toi pour gagner, oublie d'aimer, c'est ça être debout.

Echange un sourire, donne aux démunis, et tu resteras à genoux.

 

2 millénaires de courses aux fausses richesses, 2 millénaires de vide amassé.

 

A genou devant l'argent, j'ai vu un homme au cœur noble emprisonné.

Une main tendue vers son prochain, coupable de volonté de survie dans un pays qui n'est pas le sien.

Condamné par ces faiseurs de loi, voleurs impunis d'un argent solidaire qu'ils détournent sans même participer.

Exilés qui paradent, couronnés d'or et de sang, dans leurs palais bâtis de la chair de travailleurs forcenés.

Criminels reconnus qui jugent ceux qu'ils ont souillés.

 

A genou devant l'argent, j'ai vu cet homme se lever aux aurores pour nourrir sa famille.

Trimer en silence et rentrer tous les soirs débordant d'amour pour les siens.

Corps et esprit aux prises de la réussite capitaliste qui le sacrifie sans ménagement sur l'autel des bénéfices.

Sa sueur pour financer le manoir de l'actionnaire principal, tandis que la honte aura séché le sang de ses veines.

J'entends les âmes des vies gâchées s'indigner.

 

Lobotomisée devant ma TV, hier soir j'ai vu, alors que je n'y croyais plus.

Des siècles à monnayer nos vies, enchainés au dictat de ceux qui réussissent.

Honteux, nous nous auto-flagellons et bradons nos destins aux modèles d'exigences qui nous avilissent.  

Mais cette nuit une lueur d'espoir m'est apparue, car cette nuit, main dans la main, nous sommes debout.A genoux devant l'argent, j'ai vu ma planète décimée.

Terres saccagées, peuples pillés, les tsunamis et la guerre ont fini de les chasser.

Ses victimes apatrides repoussées de nos frontières vers cette tyrannie avidement léguée.

Forcés de quitter le pays qui les a vu naître.

 

A genoux devant l'argent, j'ai vu une femme voilée, un enfant armé, un homme emmuré.

C'est par idéologie, que leur pays les ravage. Broyés dans l'indifférence internationale,

Alors que leurs bourreaux, invités dans nos palais occidentaux, ne créent pas le scandale.

La géopolitique paie plus que la vie.

 

La nature, nos peuples, nos mères, nos enfants sont à genoux.

Et nous, et moi, à côté de leurs assassins, nous tenons debout.

Notre monde libre est bâti sur le dos de ceux qu'ils ont mis à genoux.

Terrifié par ce sort, j'écrase et ferme les yeux pour rester debout.

 

Marche sur leur dos, tu iras haut.

 

A genoux devant l'argent, j'ai vu la religion brandir une nouvelle patrie comme arme de destruction.

2000 ans de barbarie assouvie, grâce à des Dieux expiateurs, qui légitiment les cœurs haineux.

Encouragés par ces autres, trop empressés de profiter de la terreur pour diviser au sein de leur nation.

 

A genoux devant l'argent, j'ai vu nos médias relayer ces idées primaires qui nous entre-déchirent.

Elus comme voix du peuple, ils murmurent des vérités couvertes par le brouhaha incessant d'un lucratif voyeurisme.

Jalousie, haine, envie, mitraillées sur notre voisin. Ecran de fumée totale, pour préserver les intérêts discrets des plus forts.

Diviser pour mieux exploiter.

 

 

Société, tu adules et récompenses ceux qui détruisent pour être debout,

Blames et dénigres ces humbles qui traînent leurs valeurs à genoux.

Lève-toi pour gagner, oublie d'aimer, c'est ça être debout.

Echange un sourire, donne aux démunis, et tu resteras à genoux.

 

2 millénaires de courses aux fausses richesses, 2 millénaires de vide amassé.

 

A genou devant l'argent, j'ai vu un homme au cœur noble emprisonné.

Une main tendue vers son prochain, coupable de volonté de survie dans un pays qui n'est pas le sien.

Condamné par ces faiseurs de loi, voleurs impunis d'un argent solidaire qu'ils détournent sans même participer.

Exilés qui paradent, couronnés d'or et de sang, dans leurs palais bâtis de la chair de travailleurs forcenés.

Criminels reconnus qui jugent ceux qu'ils ont souillés.

 

A genou devant l'argent, j'ai vu cet homme se lever aux aurores pour nourrir sa famille.

Trimer en silence et rentrer tous les soirs débordant d'amour pour les siens.

Corps et esprit aux prises de la réussite capitaliste qui le sacrifie sans ménagement sur l'autel des bénéfices.

Sa sueur pour financer le manoir de l'actionnaire principal, tandis que la honte aura séché le sang de ses veines.

J'entends les âmes des vies gâchées s'indigner.

 

Lobotomisée devant ma TV, hier soir j'ai vu, alors que je n'y croyais plus.

Des siècles à monnayer nos vies, enchainés au dictat de ceux qui réussissent.

Honteux, nous nous auto-flagellons et bradons nos destins aux modèles d'exigences qui nous avilissent.  

Mais cette nuit une lueur d'espoir m'est apparue, car cette nuit, main dans la main, nous sommes debout.

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